Ces artistes que vous avez peut-être rencontrés avant leurs passages télévisés sont désormais connus dans la France entière. Nantais, ils ont un talent certain, ces participations leur ont juste permis de s’exposer à un public beaucoup plus large. Une récompense et une reconnaissance pour ces artistes passionnés.

Misfits Academy (danse) | « La France a un incroyable talent » M6
• Les Manss (« La France a un incroyable talent » 2015)
Appartenant à la Misfits Academy, les Manss ont fait sensation lors de la dernière édition de « La France a un incroyable talent » sur M6, malheureusement ils ont échoué aux portes de la finale. Entre le Hip Hop et la danse africaine, le groupe a apporté sa vision de la danse. Le crew formé il y a quelques temps réuni des passionnés autour de leur chorégraphe Hi-Ya qu’ils ont rencontré lors de cours de danse dans leurs établissements scolaires. Ils ont une vingtaine d’années et ont tout donné pour atteindre la finale de l’émission. Cet échec n’en est pas un compte tenu de la visibilité que ce genre d’émissions apporte.
Récompenses en 2015 :
– Demi-finaliste de « La France a un incroyable talent »
– World of Dance Grenoble : 1ère place
– Hip Hop International France : 4ème place

• Les Rookies (« La France a un incroyable talent » 2011)
Le grand public les a découvert lors de leur passage télévisé sur M6 qui s’est lui aussi arrêté en demi-finale alors qu’ils nourrissaient bon nombre d’espoir.
Près de 45.000 personnes les suivent sur leur page Facebook, c’est dire la reconnaissance de leur talent. « The Rookies » veut dire « Les Débutants », on en doute vu leur niveau actuel. Âgés d’une vingtaine d’année également, ils font eux aussi partie de la Misfits Academy fondée en 2009 qui réunit environ 300 élèves. Ils viennent de différents quartiers nantais et se sont retrouvés autour de valeurs que prônent le Hip Hop. Des heures de travail au quotidien pour cette dizaine de membres leurs ont permis de s’inviter dans de prestigieuses compétitions dans le monde entier ! « C’est un jeune groupe qui se fait remarquer et va faire rayonner la scène locale. » confiait Pierrick de Pick up production (festival Hip Opsession) à 20 minutes fin 2014
C’est bien le cas, le groupe a confirmé que Nantes était bien une ville à placer sur la carte du Hip Hop International !
Récompenses :
– Hip Hop International France 2015 : 2ème place
– Choreo Battle Hip Hop Percussions 2015 : 1ère place
– Choreo Battle 380 Pime 2015 : 1ère place
– Choreo Battle « Paname Allons Danser » 2015 : 1ère place
– Choreo Battle H Quality 2015 : 1ère place
– Choreo Battle Humanitaria 2015 : 1ère place
– UDO European Street Dance Championships 2014 : 1ère place
– Code France Championships 2014 : 1ère place
– UDO World Street Dance Championships 2014 : 5ème place
– UDO European Street Dance Championships 2012 : 7ème place
– Hip Hop International France 2012 : 5ème place
– Demi-finaliste de « La France a un incroyable talent » 2011

Les deux groupes seront à Hip Hop International le 4 juin au palais des congrès de Paris.
Plus d’informations : www.indigo-productions.fr

Ahmed Sylla (humoriste) | « On n’ demande qu’à en rire » France 2
Le quartier des Dervallières l’a vu grandir, on le croisait parfois sur scène lors d’évènements Hip Hop où il prenait régulièrement le micro. Capable d’improviser avec les éléments qui l’entourent, son talent humoristique lui a permis d’être reconnu par la suite et non plus seulement à Nantes. Le jeune homme de 26 ans est dorénavant connu dans la France entière. Malgré quelques scènes parisiennes, on peut dire qu’il fut vraiment remarqué par le grand public chez Ruquier dans l’émission « On n’ demande qu’à en rire » entre 2011 et 2013. Après quelques dizaines de passages, il devient un élément clé de la réussite de l’émission aux côtés d’humoristes tels qu’Arnaud Tsamère, Jérémy Ferrari ou encore Florent Peyre. Ses influences, Ahmed Sylla les puise dans les oeuvres de Louis de Funès, Raymond Devos ou encore Coluche. Il apprend aussi d’artistes d’outre-Atlantique comme Eddy Murphy mais aussi les Canadiens Michel Courtemanche ou Jim Carrey, entre autres, qui basent principalement leur humour sur une gestuelle efficace que le nantais affectionne tout particulièrement.
Avec un grand A
Peut-on rire avec son coeur ? C’est l’Ambitieuse question à laquelle Ahmed tente de répondre dans son nouveau spectacle ! À la manière d’un grand explorateur, Ahmed Sylla sillonne son monde pour nous en livrer des fruits tantôt sucrés, tantôt acides. Un récit d’Aventures « Avec un grand A » dont les rencontres et les situations pour le moins originales vous feront « réfléchir de rire » . Vous entrerez dans l’univers d’un jeune homme qui réussit aussi bien à avoir la tête sur les épaules que dans les nuages. L’enfance, l’adolescence, la maturité, tout y passe pour notre plus grand plaisir. Dans un spectacle rythmé de folies où se mêlent autodérision, improvisation, poésie et finesse ; ce caméléon scénique au corps Atypique ne manquera pas de vous Attendrir … « Avec un grand A ».

Avec un grand A
Mardi 4 avril 2017 à 20h30 (on a un peu de temps devant nous)
La Cité des Congrès | 5, rue de Valmy
www.kproduction.fr

Mood (chanson) | « The Voice » sur TF1
« Elle arrive d’une autre planète »
Florent Pagny paraissait alors convaincu par le talent de Mood dès son premier passage télévisé lors de la saison 5 de « The Voice ».
L’artiste trentenaire a donc marqué les esprits et alors que l’émission touche à sa fin, elle nous a accordé cette interview afin de se confier au public nantais.

«Lemon : Tout d’abord, on vous félicite pour votre réussite dans l’émission de télé-crochet The Voice !
Comment décririez-vous votre style de musique ?
Mood : Je crée ma propre musique, avec l’élan du coeur. J’ai toujours souhaité décloisonner les frontières, les cases ou étiquettes stylistiques, mais j’utilise l’influence des musiques du monde, des mondes oniriques, l’énergie du rock et l’accessibilité de la pop, j’aime tout ce qui est à la fois novateur et intemporel, le lien à la nature et aux émotions. J’aime la notion de transe en musique. On me rapproche souvent de Björk sans doute pour mon goût de la liberté dans la musique que j’écris.

Par curiosité, d’où vient votre nom de scène « Mood » ?
J’ai adopté ce nom de scène tout naturellement, tout d’abord parce qu’il est très proche de mon prénom civile, Maude. Mood signifie humeur, atmosphère, émotion, ce qui correspond assez bien à ma démarche musicale.
D’autre part, à l’époque où j’ai adopté ce pseudo je travaillais en duo avec le chanteur rennais Ollivier Leroy, dont le projet s’appelle Olli & the Bollywood Orchestra, il était donc amusant que notre duo se termine en « ood », ça a donné « Olli & Mood ».

Vous aimez voyager et vous avez une affinité particulière avec la culture indienne, comment avez-vous découvert la musique traditionnelle d’Asie du Sud-Est ?
Les musiques orientales en général sont très présentes dans ma vie artistique depuis mes débuts. J’ai eu la chance d’étudier et de pratiquer dans des groupes la musique traditionnelle arabo-andalouse, la musique indienne (dhrupad), et je m’intéresse énormément à la musique indonésienne (gamelan). Ces musiques portent quelque chose de particulier de part leur dimension ancestrale, lorsque je chante un chant traditionnel issu de ces cultures je me sens comme traversée par d’autres âmes, c’est quelque chose de très fort qui m’inspire beaucoup.

Dans un autre domaine artistique, les nantais de The Rookies (« Incroyable Talent ») ou Ahmed Sylla (« On ne demande qu’à en rire ») ont percé notamment grâce à leurs apparitions télévisuelles. Et vous, qu’est-ce qui vous a convaincu de passer le casting de « The Voice » ?
Je suis à une sorte de tournant de ma vie, j’ai 30 ans et j’ai eu l’envie très forte d’aller à la rencontre du public ou plutôt des publics. « The Voice » s’est présentée sur ma route et je me suis surprise moi même à relever ce défi qui représente pour moi une autre façon de toucher le coeur des gens, être antenne sur une antenne. C’est une expérience formidable qui s’inscrit dans mon souhait de décloisonner les frontières.
Vous avez choisi de réinterpréter une chanson de l’une des jury (Zazie) dès votre premier passage, ce risque vous a permis de travailler avec elle par la suite, qu’est-ce qu’elle vous apporte au « quotidien » ?
Zazie est une femme sensible, entière, généreuse dont j’admire la créativité et l’humanité. Elle m’a donné confiance en valorisant mon identité, elle m’a aidé à avoir un recul pour rester juste dans la direction artistique que j’aborde, elle m’a offert ce goût de l’équilibre entre l’ornementation et la droiture.

Vous avez déjà fréquenté les scènes locales comme les Escales de Saint Nazaire ou au Nouveau Pavillon. Est-ce que les premières apparitions télévisuelles à « The Voice » vous ont déstabilisé ? Et qu’en avez-vous retiré ?
Passer des scènes de concert à un plateau télé c’est effectivement déstabilisant et si j’ai pour habitude de bien gérer mon trac lors des concerts, pendant les émissions je vis des angoisses terribles qui n’ont rien à voir ! Pendant un concert on a le temps de tisser une relation, construire une histoire avec le public pendant une heure. Sur la scène de « The Voice », il faut braver sa peur paralysante devant les caméras et les lumières éblouissantes du plateau et il faut tout donner en 2 minutes, cela relève de la performance et c’est très complexe.

On a assisté au concert d’Anne Sila (finaliste l’année passée) il y a quelques jours, on vous souhaite d’aller le plus loin possible, la notoriété apportée par l’émission ne vous effraie pas ?
Je ne pense pas être confrontée à une épreuve vis à vis de la notoriété, je suis à une échelle ou c’est tout à fait vivable, c’est juste une façon nouvelle de rencontrer le public, de partager avec, et c’est un honneur de pouvoir le faire, j’ai hâte de pouvoir partager mon nouveau spectacle et mon nouvel album à la suite de cette aventure !

Cet album, pouvez-vous nous en dire un peu plus ?
Il s’appellera Le Cercle, et sera enregistré à la fin de l’aventure, il sortira donc vraisemblablement fin 2016, voire début 2017 selon les délais ce sera la surprise ! Il sera réalisé par Jean Lamoot, grand monsieur qui à déjà réalisé Fantaisies Militaires d’Alain Bashung, Des visages des Figures de Noir Désir, mais aussi des disques de Salif Keita, Lo’Jo, Nneka … L’univers de ce disque sera très onirique, en français, avec des influences rock, chanson, pop, musiques du monde, musique progressive …

Un dernier mot pour le public nantais qui vous soutient de tout coeur ?
Je suis très touchée de vous avoir à mes côtés, c’est un véritable honneur que de représenter cette magnifique ville, ma belle « Nantes » qui me nourrit tant et m’inspire tant. Ma terre ressource …

Quel que soit le résultat final, un concert sera prévu dans la Cité des Ducs ?
Avec plaisir, quelque soit l’issue de cette aventure Le Cercle s’ouvrira, je reviendrai bien-sûr faire des concerts et présenter mon album, toutes les infos seront disponible sur mon site www.mood-mood.com.

Profitez de l’instant présent et on vous apporte notre soutien pour la suite ! »