Son premier spectacle avait fait du bruit, le Comte est de retour dans votre ville ! Rencontre.

Le comte de Bouderbala, pourquoi avoir choisi ce nom de scène ?

En arabe, « bourderbala » signifie les haillons, les guenilles. Et pour le comte, je viens de la ville de Saint-Denis et sa basilique. C’est un peu la cité des rois.

Le comte de Bouderbala

Comment es-tu arrivé dans cette carrière de stand-up ? Plus jeune, tu étais basketteur semi-professionnel

C’est parti de la volonté de faire rire les copains. J’avais envie de sortir de la dépression, celle qui me suit depuis 20 ans !
On ne peut pas être comique en dilletante donc lorsque je me suis lancé, j’y suis allé à 100% en oubliant le reste.

Il y a quelques années, tu as fait un sketch sur le rap qui a cartonné. Plus récemment, des artistes comme Waly Dia et Donel Jack’sman ont abordé ce sujet, ce fut également un succès. Y a t-il une sensibilité « hip hop » grandissante chez les humoristes ?

Les humoristes et les rappeurs se ressemblent beaucoup, il y a cette culture de la vanne. On aime bien les taquiner, c’est vrai qu’ils nous donnent beaucoup de matière pour le faire. (rires) Certains racontent tellement de conneries qu’on se sent obligés de les charrier.

Qu’est-ce que tu aimes le plus dans ton métier ?

C’est simplement génial, le public est ton seul boss ! C’est lui qui décide si l’on reste sur scène ou si l’on rentre chez nous. On a beaucoup de libertés et puis rigoler avec les gens ça ne peut être que positif.

Tu n’avais pas d’inspiration pour nommer ton nouveau spectacle ?

« Comte de Bouderbala 2 – Nouveau spectacle », ça semblait logique. Je ne suis pas trop fan des titres de spectacle. Quand on va voir un humoriste, on vient voir le mec sur scène et pas nécessairement une thématique. Donc on a préféré se la jouer à la « Rocky » !

Quels sont les thèmes que tu vas aborder dans ce spectacle ?

C’est la suite du premier avec des nouveaux thèmes comme les religions, la solitude, les attentats, les sports chelou, l’amour, les États-Unis, la chanson française, le rap où je remets une couche etc.

Le comte de Bouderbala

Le fais-tu évoluer au fil de la tournée ?

Le spectacle change à chaque fois selon les villes où je vais. On s’adapte au public et on improvise beaucoup, c’est ce qui fait la magie du spectacle vivant. Aucun soir n’est le même !

Est-ce que tu as une ville, ou une salle que tu affectionnes particulièrement ?

Je ne vais pas faire le fayot mais il y a 3-4 villes qui se démarquent un peu plus : Lille, Nantes, Bordeaux, Lyon. Et Paris, forcément ! Marseille aussi. Toutes les villes ont une spécificité, une chaleur, un public précis. A chaque fois que je suis venu à Nantes, j’ai passé de belles soirées.

Un mot pour les nantais qui vont venir te voir sur scène ?

Je remercie ceux qui sont venus au premier spectacle et qui me soutiennent depuis des années. Et pour les autres, je ne les décevrai pas !

 

Le comte de Bouderbala « Spectacle N°2 »
Samedi 20 janvier à 20h30 à La Cité
kproduction.fr

Propos recueillis par Alban Chainon-Crossouard