La référence des comédies musicales françaises

Notre Dame de Paris, le spectacle phénomène de Luc Plamondon et Richard Cocciante, d’après l’oeuvre de Victor Hugo, revient 15 ans après sa dernière tournée en France, pour une série de représentations exceptionnelles.

Ce retour sur scène sera l’occasion de voir, pour les plus jeunes notamment, ou de revoir le spectacle musical qui a marqué la France entière. Avec plus de 10 millions de spectateurs à travers le monde, le show continue d’exister. Retrouvez les tubes « Belle »,  « Le temps des Cathédrales », « Vivre » et venez redécouvrir la mise en scène de Gilles Maheu et les chorégraphies spectaculaires de Martino Muller.
Les détracteurs critiquent déjà ce come-back qui n’imitera, selon eux, que difficilement le spectacle des années 2000. N’en déplaisent à ces derniers, Notre-Dame de Paris sera en tournée dans l’hexagone encore quelques temps !
On vous laissera comparer par vous-même ou tout simplement savourer ce retour.

« Cette œuvre est inchangée parce qu’elle est exactement ce qu’on voulait : forte et puissante »
Richard Cocciante, compositeur de Notre-Dame de Paris

 

Clopin : de Luck Mervil (1998) à Jay (2016)

En attendant de les voir sur scène, Jay qui interprète Clopin, a répondu à nos questions.

Parle nous de ta carrière musicale.

Jay : J’ai commencé assez tôt, à l’âge de 17 ans. J’étais avec les Poetic Lovers à l’époque. On est passé par l’émission « Graines de stars » en 1998. J’ai enchaîné avec mon premier album solo et ma première comédie musicale Cindy en 2002. Elle n’a d’ailleurs pas très bien fonctionné mais ce fut une très belle aventure à titre personnel. Ensuite, j’ai sorti un single avec Tina Arena … Plein de belles choses se sont passées depuis 20 ans.

Quand as-tu compris que la chanson serait plus qu’une passion ?

Tout s’est vraiment fait naturellement. Je ne souhaitais pas forcément en faire mon métier, on chantait pour l’amour de la musique. On était fan du groupe Boyz II Men et de leur album End Of The Road. On les a vu à Monte Carlo, Michael Jackson était d’ailleurs présent ce soir là, cela nous a motivé à monter notre groupe. Sans aucune prétention, nous nous sommes lancés ! « Graines de stars » nous a propulsé, on était pas préparés à tout ça ..

Que représente Notre-Dame de Paris pour toi ?

C’est LA comédie musicale française qui en a déclenché tellement d’autres derrière. Ça a été un succès fulgurant, la comédie musicale en tant que telle n’est pas ancrée dans la culture musicale française. C’est incroyable ! Elle a révélé de nombreux artistes. Elle est indémodable, Notre-Dame de Paris n’a pas pris une ride. C’était un vrai challenge pour nous de reporter ces costumes. Cela a fonctionné, le public est ravi de revoir cette comédie musicale sur scène. C’est une vraie aventure, on a fait Taïwan, le Liban … Depuis 20 ans, elle ne s’est d’ailleurs pas arrêtée de tourner dans le monde entier.

Comment es-tu arrivé dans ce projet ?

L’équipe production est un peu similaire à celle de Cindy et mon ami Luc Plamondon (NDLR L’un des auteurs du spectacle) m’avait déjà proposé de faire Clopin en Asie. De retour à Paris, il m’a demandé d’essayer le personnage. Je venais juste de finir mon projet « Les Soul Men » avec mon groupe Vigon Bamy Jay, la tournée s’étant arrêté suite à la mort de mon ami Erick Bamy. J’ai tenté ma chance, j’ai interprété quelques chansons en studio et ça l’a fait.

Que représente cette aventure pour toi ?

Ça m’enrichit artistiquement parlant car la comédie musicale nécessite beaucoup de rigueur. Dans ma musique j’ai une liberté d’interprétation, chose qu’il n’y a pas ici. J’apprends donc plein de choses ! Endosser le rôle de Clopin est vraiment passionnant, c’est un spectacle d’actualité ne serait-ce que par l’histoire de Clopin qui est un demandeur d’asile. Le message est fort ! Je porte cette comédie musicale dans mon cœur, il y a tellement de belles chansons entre « Le temps des cathédrales », « Vivre » … Quand on voit le public qui a encore les larmes aux yeux à la fin de chaque prestation, c’est vraiment génial.

Présente nous ton personnage, Clopin

C’est le chef des sans-papiers, le chef des gitans, leur porte parole. Il demande l’asile. C’est un peu le protecteur d’Esmeralda, il veille sur elle et lui demande de se méfier. C’est un rôle très fort.

As-tu un mot pour le public nantais qui vous retrouveront au Zénith ?

Je m’adresse à ceux qui l’ont déjà vu et aux autres. Il y a des tableaux magnifiques et des chansons sublimes. C’est LA comédie musicale ! Il faut venir.
J’ai hâte de jouer à Nantes en tout cas.

Propos recueillis par Alban Chainon-Crossouard
© Photo : Patrick Carpentier

 

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Notre-Dame de Paris, le retour
Du 13 au 15 octobre au Zénith de Nantes
cheyenne-prod.com