Upton Park Publishing

Après deux EP, voici donc le premier album des Costarmoricains de Thomas Howard Memorial menés par Yann Ollivier, par ailleurs batteur des Craftmen Club. Les Guingampais, qui ont emprunté l’un des pseudonymes de Jesse James, nous livrent ici un des plus beaux albums de rock atmosphérique de ce début d’année, avec des ambiances puissantes et sombres, ciselées par la douceur du piano et des guitares cristallines. Là est la véritable force des bretons, celle de jouer avec la lenteur d’atmosphères éthérées lancinantes en les confrontant aux déferlements de guitares. Dès la première écoute, impossible de ne pas citer l’influence majeure du leader Yann Ollivier. « Pink Floyd, c‘est la musique de ma vie! J‘ai vu The Wall au moins une centaine de fois, je les écoute depuis que j‘ai 4-5 ans et je ne décroche pas depuis. Ce qu‘ils racontent résonne toujours et le son est hyper actuel, c’était des avant-gardistes… ». C’est dit, et assumé ! Un album des plus mélancoliques qui sonne le grand retour du rock progressif et semble la première marche d’un chemin que l’on imagine des plus longs.

A classer entre Pink Floyd et The Chameleons