Parlez de nous de VSO x Maxenss, qui est qui ?

VSO c’est les 4 chevaliers de l’apocalypse: Alien Pex et Vinsi et notre DJ Obwan. Maxenss il est pas tout seul dans sa tête, il a plusieurs personnages qui essayent de prendre le contrôle de son esprit (notre préféré c’est Pierre Yves, prof d’accrobranche). Et bien sur y’a Martin notre ingé (son) star !

A quel âge avez-vous commencé le rap ou la chanson ?

On a tous à peu près commencé au lycée, Maxenss dans un groupe de métal quand il avait 16 ans, du côté de VSO on écrivait des textes chacun de notre côté avant de se rencontrer.

Quand est-ce que vous vous êtes dit « c’est le moment, on se lance » ? Quel a été le déclic ?

C’est venu assez naturellement, on a toujours eu envie de partager notre musique, on a fait notre premier concert à Nîmes en 2014, et on a eu la chance de pouvoir faire nos clips nous mêmes (Pex est réal dans une autre vie) donc on les a enchainés, on les fait toujours nous même d’ailleurs.

Beaucoup de projets hip hop actuels joignent le rap et la chanson, on pense à Lomepal ou Roméo Elvis. Était-ce votre volonté de départ ?

A la base on était très rap mais les rencontres ont fait qu’on s’est ouverts ! On fait partie de ceux qui pensent que le rap c’est la chanson d’aujourd’hui, y’a plus vraiment de cloisons entre les différents styles et on aime bien tout mélanger.

 La nouvelle génération est plutôt décomplexée, les tabous sautent les uns après les autres. La musique, et ses « cases », est-elle en train de connaître un tournant ?

Oui carrément, le rap est une musique mature maintenant, t’as un rap pour tout : quand t’es énervé, déprimé, relax … chacun trouve chaussure à son pied.

Le rap français est devenu numéro 1 des ventes en France, à quoi est-ce dû selon vous ?

C’est un musique qui est accessible et qui parle aux gens, on pense que le pouvoir des mots est assez important et que si les gens adhèrent autant c’est qu’ils se reconnaissent dans les paroles. Le rap parle souvent d’un quotidien auquel tout le monde peut se rattacher, dans lequel on peut se projeter, on peut facilement s’identifier aux artistes, c’est une musique qui permet de se construire.

Dans l’une de vos vidéos, on aperçoit un tee « Nirvana ». Vos influences sont-elles très éclectiques ?

C’est rien de le dire, si tu voyais nos playlists tu penserais qu’on est un groupe de latino / punk ! (rires)

Qu’avez-vous écouté gamin ?

La Fonky Family, Booba, en passant par Nirvana, Louise attaque, Rohff, Eiffel 65 … « Dabedi dabeda » !

Quel vinyle mettriez-vous avant en concert ? Pour vous motiver.

On a pas mal écouté du Manu Chao, c’est calme ça nous détend, mais en ce moment on est plus dans la mentalisation tribale, on se tape sur le torse façon Tarzan.

A quoi doivent s’attendre les nantais jeudi soir ?

A trois cents degrés de température, des slams et une nuit blanche parce qu’on a l’avion très tôt le lendemain et qu’on compte pas dormir !

 

Propos recueillis par Alban Chainon-Crossouard