Style : Musique électronique
Production : Warp Records
Sortie : 8 septembre 2017

En 2013, je découvrais Mount Kimbie sur un clip de la marque BWGH qui annonçait une collaboration avec Puma. La marque de créateurs parisiens a disparu depuis mais le titre « Break Well » des londoniens m’a incité à écouter leur travail. J’ai donc pu remarquer mes 3 années de retard, en effet leur premier album purement électronique Crooks & Lovers est sorti dans les bacs français en 2010. Ils travaillaient à l’époque avec The XX ou Foals notamment. 2013 marquait l’année de leur second opus nommé un peu longuement Cold Spring Fault Less Youth. Nous sommes désormais en 2017 et Love What Survives arrive en douceur dans nos oreilles.

L’écoute est plutôt rapide, 39 minutes pour être précis. Ces 11 titres nous emmènent dans l’univers électronique mais soft de Mount Kimbie. La présence d’un artiste retient notre attention : King Krule. L’anglais et sa voix punk remarquable était déjà présent sur le précédent projet du duo. Sur « Blue Train Lines », la collaboration est parfaite, on souhaiterait presque voir un trio se former entre eux. Andrea Balency, Micachu mais surtout James Blake sont aussi de la partie. 2 minutes 30 de bonheur sur « We Go Home Together » où la délicatesse du morceau dévoile un contraste entre le côté sombre de la composition et le côté lumineux qu’offre James Blake. Love What Survives nous propose un ensemble plutôt varié qui aurait pu être prolongé davantage. L’écoute se termine en même temps que cette chronique.

Inclus notamment : « Blue Train Lines », « Marilyn », « We Go Home Together »

Coup de cœur : « SP12 Beat »